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Les interviews du Stade #6: Thomas et Anne Sophie

Ça faisait quelques temps qu’on avait pas donné la parole à des acteurs de notre club. On remédie à ça tout de suite! Nous sommes allés voir Thomas, coach U8, papa de joueurs et également joueur pour les Seniors mais également Anne-Sophie qui tient le bar très régulièrement. Ils se sont prêtés volontiers au jeu des questions/réponses.

Thomas, quel est ton parcours dans le rugby ? As-tu pratiqué d’autres sports?
Enfant plutôt chétif, j’ai abandonné le basket et opté vers 10 ans pour un sport sans contact : l’aviron. J’ai pratiqué 10 ans (et à nouveau 4 ans, quand je me suis cru trop vieux pour jouer au rugby). C’est un sport complet, exigeant beaucoup de concentration et d’équilibre. Mais j’ai toujours trouvé qu’il y manquait un côté fun.

J’ai découvert le rugby sur le tard, pendant mes études à l’université de Valenciennes. Ils manquaient de joueurs, alors j’ai essayé. J’ai tout de suite accroché. L’ambiance, la camaraderie, l’engagement… et surtout tout le monde y a sa place, même moi!
Loin de chez toi, il faut se construire des repères. A Valenciennes, nous étions étudiants venus de tous les coins de la France. L’équipe, c’était la famille H24. Du solide!
A la fin des études, je suis parti faire un stage de 5 mois en Angleterre. Pour rencontrer du monde et apprendre la langue, j’ai toqué au premier club venu. J’y ai passé un séjour merveilleux rugbystiquement parlant.
Quand je suis arrivé à Nivelles, l’intégration par le sport était une évidence. Je me suis pointé au Chant des oiseaux, il n’y avait pas entraînement ce soir-là : terrain gelé. J’ai été invité à suivre un certain Dan (Mr Cornemuse) au Saint Jacques. Nous partageons tous les mêmes valeurs, le même esprit pas toujours sérieux.

Le Stade nivellois, au-delà d’être ton club, ça représente quoi pour toi ?
Le Stade Nivellois, ce sont mes premiers copains en Belgique. C’est la rencontre avec Auré un soir de France-Irlande. C’est un copain parti trop tôt. Des troisièmes mi-temps assis sur des bacs dans les vestiaires du hockey. La paillotte… 
Attention, ce n’est pas de la nostalgie. C’est un chouette groupe de copains qui travaillent dur pour finir dignement le championnat, une équipe féminine  qui cartonne, des jeunes que j’ai hâte de voir débouler un jour en sénior, … sans parler de ceux qui gèrent l’intendance au quotidien.
C’est vrai, je passe pas mal de temps au Stade Nivellois. Comme joueur, comme coach et comme papa. Ca m’a permis de constater cette cohésion entre les équipes qui n’a pas toujours été un évidence. Elles se soutiennent de plus en plus aux matchs (la com aide beaucoup, merci Bernard ;-)). Il y a un vrai esprit de club qui grandit!

Tu es joueur, papa de joueurs mais tu es aussi coach. C’est important pour toi de transmettre ?
Je ne serais pas enseignant, si la transmission n’était pas quelque chose d’important pour moi. Mais être coach n’était pas du tout dans mes plans ; je ne me sentais pas légitime.
Emile a demandé à essayer le rugby, alors naturellement je l’ai amené à Nivelles. Il a été séduit par le sport et plutôt que d’être là à attendre sur le bord du terrain, j’ai proposé d’apporter mon aide.
Jean-Mi et moi, nous avons commencé à coacher parce qu’il fallait bien. Nous apprenons et j’espère que nous progressons. Heureusement, les enfants sont indulgents, motivés et talentueux! On pourrait presque faire croire que c’est grâce à nous.
C’est sûr que transmettre dans ces conditions, ça change de l’école.

S’il y a une chose que le club pourrait améliorer, ce serait quoi selon toi ?
Améliorer le Stade Nivellois? Vaste sujet! Il y a plein de choses à (re-)faire : le Gala, le Nivelles Seven, le voyage des juniors/seniors/vétérans… 
Un club, c’est l’auberge espagnol. Tu y trouves ce que tu y apportes. Il ne faut pas attendre que le club organise, parce que le club c’est chacun de nous. 
Globalement, ça fonctionne déjà bien. Le piège, c’est que les nouveaux venus pourraient s’imaginer qu’on n’a pas besoin de leur aide, que tout est sous contrôle.
Il ne faut pas hésiter à (se) proposer. 

Un souvenir, une anecdote inoubliable à partager ?
D’anecdotes, je n’en ai pas la mémoire. Mais ce qui m’a marqué quand je suis arrivé en Belgique en 2005, ce sont les terrains. Celui de Nivelles faisait figure d’exception. Des champs de patates, un terrain tellement en pente que l’en-but était au-dessus de la transversale des poteaux opposés, des gouttières en guise de poteaux, des terrains qui était minés par les taupes, ou pas fauchés… Aujourd’hui les infrastructures ont  terriblement progressé en Belgique et le terrain de Nivelles pourrait finir par faire figure d’exception (no comment).

Anne-Sophie, quelle est ton histoire avec le rugby ?
J’ai débarqué au rugby quand mon fils a commencé ce sport, au début de temps en temps. Essayer de comprendre les règles (rires).
Petit à petit on s’est fait une belle bande de potes, mon homme est devenu coach et j’ai commencé à être plus présente. Vu qu’il ne savait plus être là à tous les tournois, j’étais d’office avec pour encourager mon loulou et son équipe.

La Stade nivellois, au-delà d’être le club où ton mari est coach et où tu t’investis, ça représente quoi pour toi ?
Un club familial avec de belles valeurs et une belle bande de potes.

On te voit souvent derrière le bar, c’est important pour toi de t’investir ?
Oui je trouve ça très important et je trouve dommage qu’on ne soit pas plus nombreux… Toujours du monde pour critiquer tout ce qui se passe ou ne se passe pas mais personne pour faire bouger les choses… Je trouvais dommage de voir ce bar fermé un entraînement sur deux donc cette année, ayant un peu plus de temps et malgré que mon fils ait arrêté j’ai eu envie de m’investir un peu plus et puis j’ai toujours aimé être derrière un bar. J’ai fait ça pendant plusieurs années en tant qu’étudiante et j’aime retrouver ça, rencontrer plein de gens. Un club a besoin de monde qui s’investit pour évoluer et continuer à vivre.

S’il y a une chose que le club pourrait améliorer, ce serait quoi selon toi ?
L’organisation et la communication. On n’anticipe pas assez, on prévient à la dernière minute, c’est dommage. Je trouve qu’on devrait organiser plus d’activités, de soupers pour faire vivre et bouger le club. Et je pense aussi qu’il faudrait plus de cohésion entre toutes les catégories, c’est un peu chacun pour sa pomme et c’est dommage.

Un souvenir, une anecdote inoubliable à partager ?
Mon meilleur souvenir reste le premier BYT (finale nationale avec tous les clubs) de mon fils. On est parti en effectif plus que réduit mais ils se sont battus jusqu’au bout comme des lions et tous les parents sur le bord du terrain les ont poussés jusqu’au bout face à des équipes beaucoup plus nombreuses et du coup moins fatiguées… C’était vraiment un bel esprit rugby ce tournoi là, de tous les points de vue.

Les interviews du Stade #5: Bouch et Alice

Première salve d’interviews depuis la rentrée! Ils ont en commun l’équipe nationale, le rugby féminin, l’amour du jeu et le constat d’un aspect médical qui pourrait être plus pris en compte au club. Rassurez-vous, ils ne racontent pas la même chose!
On est allés poser quelques questions à Alice Degand des Bulldonzelles. Fraîchement rentrée d’un stage du COIB avec les BelSevens (équipe nationale de rugby à 7), c’était l’occasion d’avoir ses premières impressions à chaud.
On a également discuté avec Christophe « Bouch » Duret, coach des Seniors avec son comparse Alain Geerinck depuis le début de saison. Après une carrière de plus de 15 ans de D1 et d’équipe nationale et s’il continue sur sa lancée autant en cazching, on n’a pas résisté à l’idée de faire plus ample connaissance avec lui.

Alice, quel est ton parcours dans le rugby ?
Je suis dans ma 4ème année de rugby. Avant ça j’ai fait 6 ans de danse classique et jazz, 5 ans de natation et 2 ans de Crossfit. Je voulais faire un sport de contact et j’hésitais entre la boxe et le rugby. J’ai clairement préféré l’ambiance du rugby.
J’ai débuté chez les U14 avec les garçons pendant 1 an. C’était vraiment une totale découverte. Grâce à Quentin Leveau, je me souviens avoir participé à un tournoi de rugby à 7 à l’Asub. Avec beaucoup de plaisir mais je n’étais pas très à l’aide au départ. J’étais la seule fille du tournoi mais la seule de mon équipe à avoir marqué un essai. J’étais très contente de moi.
Après cette année chez les U14, j’ai intégré l’équipe des Bulldonzelles qui m’ont très bien accueillie. Actuellement je joue souvent au poste de 13 (trois-quarts centre) et j’ai également intégré le centre formation de la Ligue francophone depuis septembre de cette année.*

*3 joueuses des Bulldonzelles sont en « sport-études » à Liège auprès du centre de formation de la Ligue francophone de rugby (LBFR). En plus d’Alice, Lola Barbé et Clara Van Overbeke s’y forment également.

Le Stade nivellois, au-delà d’être ton club, ça représente quoi pour toi ?
Le Stade nivellois est le club de mes débuts dans le rugby et je ne l’oublierai jamais. Au-delà du sport, j’y vais pour m’amuser, rigoler avec mon équipe et les Seniors.

Tu reviens d’un stage du COIB à Vittel avec les BelSevens U18. Comment tu as fait pour y arriver et qu’est-ce que ça t’a apporté ? 
Tout s’est enchainé très vite ! Je participais de temps en temps aux entraînements Brussels 7 Development le lundi à Boitsfort et BelSevens le mercredi au Stade Mandela à Bruxelles car ma coéquipière Victoria Werts voulait que je l’accompagne.
En mai, j’ai été sélectionnée par le centre de formation de la Ligue puis en juin, j’ai été choisie pour participer au tournoi international d’Heidelberg en Allemagne avec Brussels 7 Development.
Depuis la rentrée, je vais tous les mercredis au stade Mandela m’entraîner avec les BelSevens. C’est en octobre que j’ai appris que j’étais sélectionnée pour participer au stage du COIB à Vittel avec l’équipe nationale. Ce stage m’a apporté de l’expérience, de la technique et des amitiés.
Je ne m’attendais pas du tout à tout ça en si peu de temps. Tout est possible ! Ce qui est certain c’est que ça me confirme que le rugby, j’ai ça en moi !

S’il y a une chose que le club pourrait améliorer, ce serait quoi selon toi ?Indéniablement son infirmerie ! Des blessures sont vite arrivées et nous n’avons pas de physio-pack par exemple.

Un souvenir, une anecdote inoubliable à partager ?
Ahaha, mes anecdotes les pus drôles, je ne peux pas les raconter. Lors de mon 1er match U14, j’ai eu mon seul et unique carton jaune à ce jour. J’avais fait un plaquage haut… Aussi, en 4 ans, ma maman n’a encore jamais raté aucun match.

Bouch, quel est ton parcours dans le rugby ?
J’ai commencé le rugby au  CERIA à Anderlecht pendant mes études de boucherie. En club, j’ai débuté à Boitsfort et y ai joué durant 15 ans. J’ai terminé ensuite à Anderlecht où on a fait quelques allers-retours entre la D1 et la D2.
En équipe nationale, j’ai intégré les Diables gris* d’abord mais j’ai très rapidement rejoint les Diables noirs*. J’ai été dans l’équipe nationale pendant plus de 15 saisons.
Comme entraîneur, j’ai fait 3 saisons au BUC, 2 à Anderlecht, 3 au Kituro et les filles du Pajot pendant 2 saisons durant le covid. J’ai également vécu une très belle expérience de vie en coachant l’équipe nationale féminine.
Me voici maintenant à Nivelles, avec mon comparse Alain Geerinck.
Le rugby c’est tout simplement une passion pour moi.

*Les Diables gris c’est l’équipe nationale plus tournée vers les jeunes qui n’ont pas encore tout à fait le niveau pour jouer avec l’équipe nationale et qui vise à leur faire découvrir le haut niveau international.
Les Diables noirs, c’est l’équivalent rugby des Diables rouges en football.

Tu formes un duo avec Alain à la tête des Seniors. Comment vous vous complétez ?
Avec Alain, on se connaît depuis plus de 20 ans. On a joué ensemble et on a la même culture et envie de rugby. On aime le jeu et le mouvement mais le combat reste pour nous la base du rugby. On se complète très bien car il a une très bonne expérience pour accompagner les ¾ et moi les avants. On marche dans la même direction avec Alain. Je pense d’ailleurs qu’il lit en moi ! On pense les mêmes choses aux mêmes moments.

Le Stade nivellois, au-delà d’être le club où tu entraînes, ça représente quoi pour toi ?
C’est un club avec une belle ambiance et je suis fier d’y coacher. Au Stade nivellois, il y a du respect et des valeurs communes avec les miennes. Je le savais déjà pour y avoir apporté mon aide auprès des avants il y a quelques années.

S’il y a une chose que le club pourrait améliorer, ce serait quoi selon toi ?
Je pense sincèrement que le club tourne bien mais s’il fallait améliorer quelque chose ce serait le suivi médical. Avoir une réelle structure médicale pour les joueurs, joueuses et l’école des jeunes. Ça évitera d’avoir des vieux usés comme moi !

Un souvenir, une anecdote inoubliable à partager ?
Un pilier qui avait joué contre moi quand j’étais à Boitsfort me retrouve la saison suivante en D2 avec Anderlecht et me dit « Je vais encore avoir un dimanche difficile ». Je lui ai répondu : « Seulement 80 minutes de ton dimanche » (rires)

Tout ce qu’il faut savoir pour la rentrée

Les membres actuels ont dû la recevoir par mail mais on remet une couche par ici. La voici, la voilà, la lettre de rentrée : https://bit.ly/3REBvYi

Toutes les infos se trouvent dans cette lettre et également dans la rubrique « infos » de ce site. Comme chaque année, ne traînez pas pour vous mettre en ordre. Vos devoirs pour les jours à venir : Fiche individuelle, certificat, cotisation et règlement d’ordre intérieur.

La transmission et l’implication: Les interviews du Stade #4 avec Bjorn et Bastien

Au tour de Bjorn « Bijou » Voorspoels, papa de Judith (U14) et bénévole couteau suisse ainsi que de Bastien Mesplede, joueur Seniors et coach U12 de répondre à nos questions!

C’est Bjorn qui commence:

Bjorn, quelle est ton histoire avec le rugby ?

Il y a 20 ans, lors d’un challenge avec Quentin (coach U14), je suis rentré à La Hulpe pendant 6 mois pour tester le rugby. Vers mes 40 ans, j’ai repris au club de Nivelles avec le plus grand plaisir car j’y ai retrouvé une belle bande de copains. Le mélange sport/bande de copains/ bonne ambiance, j’adore. N’oublions pas la 3ème mi-temps aussi.

La Stade nivellois, au-delà d’être le club où joue ta fille Judith et où tu t’investis, ça représente quoi pour toi ?

Pour moi le club, c’est avant tout une belle bande d’amis qui vient de tous les horizons mais surtout qui apporte une richesse relationnelle avec de superbes rencontres. Mais c’est surtout avant tout un sport avec de grandes valeurs, une vraie école de la vie.

On te voit souvent derrière le bar et aux fourneaux, c’est important pour toi de t’investir ?

Mon tempérament va de pair avec les valeurs du rugby « Entraide/bienveillance »! Judith étant présente dans le club, j’ai débloqué du temps pour pouvoir m’y investir. Quoi de mieux que l’investissement avec la bande de copains! Je me sens épanoui dans mon rôle au sein du club que ce soit au bar ou en cuisine. Le retour positif des personnes est toujours satisfaisant et ne donne qu’une envie : continuer cette implication.

S’il y a une chose que le club pourrait améliorer, ce serait quoi selon toi ?

On pourrait améliorer le cadre du club pour faire en sorte qu’il soit plus attrayant (déco en bois, terrasse,…). Créer des opportunités pour que les gens aient envie de rester ! Créer une charte du bon joueur, pour le respect du club que ce soit au sein du club house ou de l’entretien des vestiaires et du terrain.

Un souvenir, une anecdote inoubliable à partager ?

Pour moi mon dernier souvenir que j’ai envie de partager, c’est le dernier « tournoi des vétérans » au club il y a 4 ans. La météo était au rendez-vous avec une superbe ambiance! Les gens sont restés et ont profité de ce moment ! Puis soyons honnête pour un papa chaque fois que je vois ma fille (Judith) disputer un match, cela fait de bons souvenirs aussi !

Enchaînons avec Bastien:

Bastien, quel est ton parcours dans le rugby ?

Depuis tout petit je pratique le sport en club. J’ai commencé par de la natation et très vite j’ai fait de la compétition. Mais après quelques années à enchaîner 4 entrainements par semaine et les compétitions le week-end je me suis lassé et je me suis rendu compte que je me sentais fort seul. Même si j’étais dans un club, c’était un sport solitaire : je nageais seul, je gagnais seul, je perdais seul, …

Donc j’ai dit à ma mère que j’en avais marre et que je voulais faire un sport d’équipe. À Nivelles, on a vraiment l’embarras du choix. Comme j’avais vu l’équipe de France de rugby à la coupe du monde de 2007, je n’ai pas hésité longtemps. À 14 ans je me suis inscrit aux entraînements à Nivelles et je me souviens qu’au début j’étais totalement perdu. La seule chose que je connaissais du rugby c’était la passe en arrière et comment marquer un essai, mais heureusement j’ai été très bien accueilli.

Aujourd’hui, je joue ma 4ème année avec les Seniors. J’ai longtemps joué au poste d’ailier. Depuis peu, je m’essaye au poste de 10, demi d’ouverture. On verra ce que ça donne !

Le Stade nivellois, au-delà d’être ton club, ça représente quoi pour toi ?

Si je réponds que le club est ma seconde famille je pense que ça fait cliché. En même temps, je ne vois pas comment le décrire autrement ! Si on retire le travail et ma maison c’est l’endroit où je passe le plus de temps pendant l’année. Pour moi le Stade c’est plus qu’un club, c’est une communauté de gens réunis autour d’une passion et je suis fier d’en faire partie.

Tu es joueur mais tu es aussi coach. C’est important pour toi de transmettre ?

Quand Stéphane, mon coach, m’a proposé de devenir coach à mon tour, j’avoue que j’ai eu un peu peur. Puis très vite j’y ai pris goût. Clairement, ce n’est pas toujours facile d’enchaîner le travail puis les entraînements mais je ne le regrette pas. Le Stade m’a beaucoup apporté dans ma vie et le coaching c’est pour moi l’occasion d’ajouter ma pierre à l’édifice, de pouvoir rendre une partie de ce qui m’a été donné. Et qui sait ? Peut-être qu’un des jeunes que j’entraîne deviendra coach plus tard. Pour qu’une passion avec des valeurs fortes et vives, la transmission est la clé de tout et pour moi le coaching c’est la quintessence de tout ça.

S’il y a une chose que le club pourrait améliorer, ce serait quoi selon toi ?

Ce qui mérite d’être amélioré au Stade, c’est la cohésion entre toutes les catégories. On a plusieurs équipes de jeunes, de moins jeunes, on a les féminines, mais je trouve qu’on manque d’engagement les uns envers les autres. Je sais que c’est parfois difficile de trouver du temps ne serait-ce que pour s’investir dans notre propre équipe, mais je pense qu’on aurait tout à gagner si on arrivait à mettre une véritable dynamique de partage au sein du Stade. Je pense aussi que si une équipe doit montrer l’exemple et initier ce mouvement, alors ce serait l’équipe des seniors parce qu’on est les « adultes » et qu’on est censé être l’image du club. 

Un souvenir, une anecdote inoubliable à partager ?

Ma première Saint-Nicolas au club était assez mémorable pour moi. Je me souviens qu’il y avait toutes les catégories du Club et c’est aussi le jour où j’ai reçu mon sac floqué à mon nom et aux couleurs du Stade. Je me suis dit que je faisais vraiment partie d’un groupe important et uni et c’était vraiment très chouette pour le jeune que j’étais alors.

4 Après-midi d’initiation au rugby

Tu as envie d’essayer le rugby? Le Stade nivellois a pensé à toi!

Pour qui? Tous les enfants nés entre 2011 et 2018

Quand?

  • Pour les enfants de 2011 à 2014: le 11/05 et le 01/06 de 15h30 à 17h
  • Pour les enfants de 2015 à 2018: le 04/05 et le 25/05 de 15h30 à 17h

Où? Au Stade nivellois, au parc de la Dodaine, on est tout en haut au-dessus du hockey. Av. Jules Mathieu 28 à 1400 Nivelles

Combien ça coûte? C’est gratuit

Equipement à prévoir? Une tenue sportive, une gourde d’eau et ta bonne humeur

Et mes parents? Ils pourront te regarder t’amuser depuis le club-house qui sera ouvert pour l’occasion

Comment tu dois t’inscrire? Il faut envoyer un mail à noamstouder@hotmail.com et n’hésite surtout pas à lui poser des questions si tu en as

Des vies qui changent et l’ouverture: Les interviews du Stade #3 avec Valérie et Tony

Nouvelle édition des interviews! Donnons la parole à Anthony « Tony » Baeyens, pilier gauche des Seniors et Valérie, maman d’Edgar, U12 et dans sa 7ème année au club.

Valérie, maman d’Edgar, U12

Quelle est ton histoire avec le rugby ?

J’ai très peu de connaissances en rugby, je l’avoue. D’ailleurs, depuis toutes ces années où Edgar fait du rugby, je parle encore de marquer un goal au lieu de marquer un essai.
Mes premiers contacts avec le rugby sont surtout dus à la belle équipe des All Blacks. J’ai une affection particulière pour la cérémonie du  HAKA . C’est surtout cela qui me motivait à regarder ce sport qui au premier abord me semblait « barbare ».
Je n’ai jamais vraiment compris les règles du jeu, mais en regardant les matchs, j’ai toujours été impressionnée de l’esprit d’équipe et de la force du groupe qu’on peut voir dans un match de rugby. Sans compter la puissance et la persévérance des joueurs, c’est vraiment très impressionnant. J’aime la résilience et l’esprit d’équipe … Au rugby, tout est réuni.

Lorsque Edgar a dû faire le choix entre le hockey ou le rugby, pour nous, c’était une évidence : le RUGBY. Ce que nous avions pu voir lors des matchs aurait dû m’effrayer, moi qui panique à la moindre égratignure. Et pourtant, ce fut l’inverse, la solidarité et l’esprit de partage qu’incarne le rugby nous ont tout simplement convaincus que c’était le sport qu’il fallait à notre fils afin de pouvoir développer des qualités humaines qu’il ne trouverait pas ailleurs.

Le Stade nivellois, au-delà d’être le club dans lequel joue Edgar, ça représente quoi pour toi ?

La convivialité et une ambiance très détendue.

Si tu pouvais rassurer les parents qui hésitent à inscrire leur enfant au rugby, tu leurs dirais quoi ?

De ne pas hésiter. Il y a une mentalité particulière au rugby. Une place pour tous. Qu’on soit costaud, grand, petit, maigre, sûr de soi, parfois en retrait, ou plutôt meneur et leader, chacun peut trouver sa place. Le rugby permet aux enfants de vivre avant tout une aventure humaine. Ils apprennent à ne pas jouer que pour eux-mêmes. Ils découvrent que la victoire comme la défaite, ça se vit ensemble.
Il permet à certains d’apprendre à laisser la place à l’autre, tout comme à d’autres enfants d’oser prendre leur place. L’équilibre et la force sont dans l’unité et l’équipe.
On leur apprend qu’une équipe a besoin de chacun pour avancer jusqu’à la ligne d’essai … C’est un beau message, vous ne trouvez pas ?

S’il y avait quelque chose que le club pourrait améliorer ce serait quoi selon toi ?

Je trouve que le club a déjà beaucoup évolué depuis quelques temps. Une bonne communication est toujours appréciable. Le fait que le groupe Facebook du club soit un peu plus dynamique cette saison, nous permet à nous, parents, de voir que le club vit et qu’il y a des choses qui bougent en dehors des entraînements.
Les petits articles de ce genre nous permettent de ne pas rester anonymes et de sentir notre appartenance à un club. Et c’est important de se sentir concernés.
J’avoue qu’avec le Covid, j’ai moi-même perdu un peu ma motivation et répondre à cet article me rappelle comme j’adore les moments passés au club. Cette période Covid a gelé les retrouvailles autour du terrain c’est dommage, car ça amène une belle dynamique. J’espère que cela va bientôt reprendre.
Un peu plus de soupers, ou de moments de rencontre parents / coachs, ça serait chouette pour échanger autour du rugby et de nos enfants.

Une anecdote, un souvenir marquant ?

Les parents de l’équipe ont petit à petit créé des liens et se retrouvent au bord du terrain lors des tournois à gueuler « Nivelles ». C’est assez unique, notre réputation est faite !

Tony, fidèle parmi les fidèles de notre équipe Seniors

Tony, quel est ton parcours dans le rugby ?

À sa demande, j’ai suivi mon grand frère qui faisait du rugby à Braine-le-Comte. Je ne suivais pas spécialement le rugby mais quand il m’a dit « tu vas aimer, il y a du contact etc. », j’ai été convaincu. Le club était en difficultés et mon frère est parti à Nivelles.
Les 2 saisons ne m’avaient pas convaincu plus que ça donc je ne l’ai pas suivi. Mais à force de l’entendre me parler du club, des joueurs et surtout, comme que d’autres joueurs de Braine-le-comte y étaient, dont notre capitaine Josh, j’ai à nouveau été convaincu et l’ai rejoint.
Je me retrouve donc dans un nouveau club, j’avais peu d’expérience. Il y avait une très bonne ambiance mais j’ai dû me faire une place. On m’a directement dit : « tu vas être pilier mon gars »…  Mon petit Geouf était indétrônable à droite, on m’a donc mis à gauche et là, la magie a opéré. Ça fait plus de 10 ans que je joue à ce poste.
Je n’échangerais pour rien au monde mon poste de pilier gauche. Jouer en mêlée avec mon pack est spécial et j’adore ça. Geouf et moi on est trentenaires, mais après 10 ans à jouer ensemble, on se connaît par cœur. Rien qu’en se regardant dans les yeux, on se comprend, c’est un truc de fou. On est 15 guerriers sur le terrain mais on est aussi 8 frères dans le pack quand on part au combat.

Le Stade nivellois, au-delà d’être ton club, ça représente quoi pour toi ?

Après plus de 10 ans au club, je ne me vois pas jouer ailleurs. Mon cœur est nivellois. J’ai rencontré des personnes qui sont devenues des amis proches. Je m’y sens chez moi. Et puis, tout le monde ne le sait pas mais grâce au Stade nivellois, j’ai rencontré l’amour de ma vie. Ayant une amie en commun au club, un petit post sur Facebook et bam : une rencontre, une maison, un petit garçon, un mariage et maintenant, une petite fille de 20 mois. Je peux le dire : sans le Stade nivellois, je n’en serais pas là aujourd’hui. Nivelles fait vraiment partie de mon cœur.

Qu’aurais-tu envie de dire à un joueur de l’école des jeunes qui adore son sport et s’y voit jouer des années ?

Le Stade nivellois est un club familial,  avec une belle ambiance, des infrastructures magnifiques, il ne peut qu’évoluer positivement. Tout est réuni pour. Je lui dirais aussi qu’il aura peut-être la chance d’être entraîné en mêlée par Tony Montana dans le futur (rires)

S’il y a une chose que le club devrait améliorer, c’est quoi ?

Le seul problème à mes yeux, c’est le manque d’encouragements et de partages entre catégories. Les seniors devraient être la catégorie mise en avant, mais j’ai l’impression qu’on est toujours un peu les vilains petits canards. Du coup, on s’ investit moins pour le reste et donc, ça n’améliore pas les choses. Je pense que c’est un manque de communication entre nous et le reste du club.

Tu aurais un souvenir inoubliable, une anecdote à partager ?

Après plus de 10 ans j’en ai beaucoup ! Déjà rien qu’en pensant aux 3ème mi-temps ou nos sorties extra rugby. Je ne vous dirai rien, on a signé une charte de confidentialité 🤣.
Sinon, pour moi, un des plus beaux moments – même si en même temps ça a été difficile – a été notre descente de R1 vers la R2. Ça a été dur à vivre rien que par le fait que ça voulait dire qu’on avait perdu pas mal de matchs.
Puis, être de la génération qui a fait descendre Nivelles, ça ne rend pas heureux. Mais ça nous a motivés ! La nouvelle saison a commencé, on s’est remis en question, on est partis en croisade. On a tout écrasé sur notre chemin. C’est une de mes plus belles saisons. Pour couronner le tout, la fédération avait choisi de faire jouer les phases finales dans de belles infrastructures. Avec l’équipe en file indienne avant de monter sur le terrain et tout et tout. Ça faisait un peu comme si on était en finale de D1. On a tout gagné et après être descendus, voilà qu’on remonte en R1 la saison qui suit. Je suis content d’avoir connu une montée dans ma petite carrière de joueur amateur.  Je vous raconte pas le retour en car…

🎉 [JOYEUSES FÊTES] 🎉

Pour clôturer cette année civile, Xavier Van Hamme, Président du Stade nivellois, tenait à vous partager ces quelques mots :

« Au nom du comité d’administration du club, je vous souhaite d’excellentes fêtes et vous présente tous mes meilleurs vœux de bonheur, de santé et de succès en 2022. Pour vous et ceux qui vous sont chers.Nous tenons à remercier les coachs, les bénévoles, les parents et les joueur·euse·s pour leur investissement et leur faculté d’adaptation aux conditions changeantes.

L’année 2021 n’a pas été facile. Espérons que 2022 sera l’année de la relance. Nous croisons les doigts pour que toutes les compétitions puissent reprendre ! Nos différentes équipes, qu’elles soient à la recherche de leur meilleur jeu ou déjà en rythme de croisière, ont montré de belles choses et veulent pouvoir continuer à le faire. »

Xavier Van Hamme, Président

Du respect et de l’esprit d’équipe: Les interviews du Stade #2 avec Titou et Guillaume

Nouvelle édition des interviews! Donnons la parole à Titouan « Titou » Stouder, talonneur des U14 et Guillaume Beyens, Manager U8. Merci à eux de s’être prêtés au jeu!

On commence avec Titou:

Salut Titouan, quel est ton parcours dans le rugby ?

Je joue au rugby depuis 6 ans. Avant ça j’ai fait de la gym pendant 1 an. Je fais aussi beaucoup de vélo. En U14, je suis talonneur et ça me plaît parce que c’est là où tu dois faire le plus d’actions. Ce que j’aime dans le rugby, c’est l’esprit d’équipe, qu’on soit toujours soudé au cas où il y a un souci ou des trucs comme ça.

Le Stade nivellois, au-delà d’être ton club, ça représente quoi pour toi ?  

Ça représente une partie de ma vie parce que sans le rugby et le stade je ne saurais pas quoi faire d’autre comme sport. Quand je vais à mes entraînements j’ai tout de suite de la joie et voilà.

Tu te vois parfois comme joueur chez les Seniors ?

Oui j’aimerais aller le plus loin possible dans le rugby et j’espère que ça pourra être au stade. Vu que pour l’instant on n’a plus d’équipes u16 et U18, je ne sais pas.

S’il y avait quelque chose que le club pourrait améliorer ce serait quoi selon toi ?

L’organisation, avoir des brosses pour les chaussures à l’entrée des vestiaires, qu’on désigne quelqu’un mais pas toujours la même personne qui balaie les vestiaires.

Tu aurais un souvenir inoubliable, une anecdote à partager ?

Le tournoi Youth Belgium Festival en U8 (je ne me rappelle plus de l’année) toute une journée. On n’était que 7 et on a terminé à 6. On a quand même fini 11eme du classement sur 32 alors qu’il y avait des grosses équipes face à nous. On n’a jamais abandonné, on s’est battu jusqu’au bout même si c’était dur pour le club et surtout pour notre coach qui était tout seul aussi ce jour-là. On était fatigués, on n’en pouvait plus mais on s’est battus jusqu’au bout.

Au tour de Guillaume:

Salut Guillaume, quelle est ton histoire avec le rugby ?

J’ai pratiqué et je pratique encore d’autres sports ( marche d’endurance, tennis,…) mais pas de rugby. Un ami qui y jouait à Neder-Over-Heembeek m’a entrainé voir quelques matchs pendant les études, j’ai immédiatement adhéré à l’esprit, aux valeurs et j’ai commencé à suivre le rugby, me renseigner, regarder les matchs.

Mon épouse ( Charlotte) et moi avions espéré qu’Edouard (U8) accroche à ce sport. Il a commencé à 5 ans et il est mordu…

Les deux premières années d’Edouard au club, nous avions créé une belle complicité entre parents et enfants mais cette année, il y a eu un gros turn-over dans le groupe U8 et il fallait un nouveau manager. Je n’avais pas vraiment envie de m’y coller mais j’aime l’idée de rendre à un collectif un peu de ce qu’il a apporté et puis il fallait quelqu’un qui connaisse un petit peu le club.

Le Stade nivellois, au-delà d’être le club dans lequel tu t’engages comme bénévole ça représente quoi pour toi ?

Un espace ouvert à chacun, joueur, sympathisant, parent. Chaque personne prend la place qu’il souhaite.

C’est rare de voir encore un lieu « open » et très mixé sur plein d’aspects où la seule vraie règle est le respect.

S’il y avait quelque chose que le club pourrait améliorer ce serait quoi selon toi ?

C’est probablement la faiblesse de la force… Comme chacun prend la place qu’il veut, chacun occupe sa fonction comme il l’entend. 

Quand on débarque dans une fonction , on ne sait pas en quoi elle consiste.. Il serait vraiment intéressant de penser un organigramme, d’y exposer les missions associées et de le rendre visible à tous.

Tu aurais un souvenir inoubliable, une anecdote à partager ?

Le premier entraînement en condition « hivernale » des U6 en 2019. Les gamins couraient dans une flaque d’eau boueuse, faute de mieux vu l’état du terrain. Tout le monde pleurait et frissonnait… Les entraîneurs de l’époque ( Topi et Alex) avaient su trouver les mots pour les garder mobilisés.

A l’entraînement suivant, tous étaient présents. Pas grand monde n’y croyait… Sinon, des 3emes mi-temps interminables, la fête de St-Nicolas lors de laquelle tout le monde apprend à se connaître un peu.

REPAS DE SAINT-NICOLAS

On a pesé le pour et le contre de se lancer dans l’organisation d’un événement qui réunirait tout le monde. Aussi avec le risque de devoir l’annuler en dernière minute avec la situation sanitaire qui évolue…

On reprend donc la formule gagnante de l’année dernière : Repas à commander et à emporter

Menu : Boulettes purée avec sauce au choix. Soit tomates, soit liégeoise. Le tout fait maison par notre équipe de choc!

Tarif : 8€ pour les adultes, 5€ pour les enfants (-12 ans)Lors de la commande, vous avez la possibilité d’également commander des repas que nous donnerons aux ASBL bien connues à Nivelles : les Quatre Vents et Le Goéland.

La commande, ça se passe par ici : https://www.stadenivellois.be/…/Formulaire-TAKE-AWAY.awp

Retrait le 4/12 entre 11h30 et 13h30

Vérifiez vos spams. L’e-mail (venant de tresorier_LSN) avec les coordonnées pour le paiement pourrait y atterrir.

Clôture des commandes le 27/11